Il ne profite pas à ceux qui fabriquent les produits alors qu'il serait juste qu'ils en soient les premiers bénéficiaires, qu'ils en ont cruellement besoin et que cela leur permettrait de prendre en main leur santé, l'éducation de leurs enfants... On entend trop souvent parler du travail des enfants, d'abus incroyables, révoltants, concernant les conditions de travail de ceux qui fabriquent les affaires que nous achetons ici, (chère, même, parfois).
Ainsi dans le télérama du 15 décembre 1999, page 13, on peut lire : "Tel tee-shirt vendu 140 francs (on est aux Etats-Unis) : prix de revient 4 francs. Salaire des ouvrières : 1 franc de l'heure. Provenance : Vietnam. Conditions de travail : la journée commence à 8 heures et se terminent à 22 heures ; les ouvrières dorment sur place dans des lits superposés ; le "loyer" de leur "logement" est retenu sur leur salaire, comme est retenu, à l'embauche, le salaire des deux premiers jours pour rembourser le test de grossesse obligatoire ; on commence ici à travailler à 12 ans, à 20 ans, on est éjectée ; la moindre velléité d'action collective ou de syndicalisation est punie d'expulsion, de violence, d'inscription sur une liste noirs ; voilà pour le tee-shirt Gap. Maintenant passons aux chaussures Nike."
Face à des telles informations, on reste sans voix ! On se sent agressé et culpabilisé de participer à ce commerce inéquitable (le mot parait faible) par nos achats, mais aussi découragé, résigné. "Tout celà est vrai, mais qu'y puis-je?"
Il existe quelques petites, mais efficaces, solutions :
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2. Vous pouvez aussi faire du commerce direct en achetant par mon intermédiaire (pour l'instant) des nappes TRES BELLES (excellents cadeaux de mariage... j'en entends certains sourire d'ici) .
Vous voulez m'aider à mener à bien un petit projet à destination de l'Afrique?